Décider quelle taille de soutien-gorge choisir n’est pas toujours évident. Entre les différences de systèmes de taille, les variations morphologiques et les astuces souvent contradictoires lues sur Internet, la confusion s’installe vite. Pourtant, comprendre sa taille exacte va bien au-delà de la simple apparence. Le bon ajustement a un impact direct, parfois insoupçonné, sur le bien-être général. Une information à prendre en compte : une étude a démontré qu’une majorité de femmes ne porte pas la taille qui leur conviendrait vraiment. Voyons donc concrètement comment prendre ses mesures et reconnaître ce qui vous correspond.
Pourquoi tant de femmes se trompent-elles dans la taille ?
Quand on discute autour de soi, la même remarque revient régulièrement : “J’achète toujours la même taille, mais ça serre (ou baille) à certains endroits.” La raison principale : aucune marque n’adopte strictement le même barème. Les méthodes de mesure, les coupes ou la souplesse des élastiques modifient la sensation au porter selon la marque, voire l’origine géographique du modèle. Résultat, une mesure imprécise ou non actualisée depuis des années fausse rapidement le choix. Les différences de tailles internationales participent aussi à ce flou, d’où l’intérêt de bien prendre ses mesures chez soi, au calme, et d’oser comparer avec les chartes officielles des enseignes.
Le matériel et les bonnes conditions pour réussir la mesure
On n’y pense pas forcément, mais mesurer la taille d’un soutien-gorge demande un peu d’organisation. Un mètre de couturière flexible, et non un modèle rigide, est à privilégier. Installez-vous dans un espace tranquille, de préférence devant un miroir et, si possible, évitez les vêtements épais ou les soutiens-gorge ampliformes. Certains experts recommandent même de réaliser la mesure le matin, la silhouette n’étant pas encore remodelée par les activités de la journée. Se tenir bien droite, respirer normalement, faites passer le mètre bien à plat et parallèle au sol.
Étape 1 : mesurer le tour de dos
Le ruban se place juste sous la poitrine, traversant le dos de façon horizontale. Attention à ne ni serrer ni relâcher exagérément. Un conseil issu de la pratique : lorsque la mesure oscille entre deux nombres (exemple : 78,5 ou 83), il vaut mieux arrondir au chiffre supérieur, question d’aisance au porter. Mieux vaut éviter d’être comprimée toute la journée par précaution “pour la tenue”, et croyez-en l’expérience de bon nombre de clientes qui regrettent d’avoir voulu gagner un tour pour l’effet visuel.
Étape 2 : déterminer le tour de poitrine
Cette étape s’effectue sur la zone la plus bombée, généralement au niveau des mamelons. Là aussi, le ruban doit être posé sans pression excessive. Il arrive couramment de trop tirer sur le mètre, ce qui fausse la taille du bonnet : la silhouette étant plus tendue, la taille réelle du buste est sous-estimée. La différence entre tour de dos et tour de poitrine oriente ensuite vers la lettre du bonnet (A, B, C, D etc.). Ce calcul est la référence pour s’y retrouver.
Associer les deux valeurs : lecture de la taille complète
En synthèse, l’association des deux valeurs précédentes donne la taille complète du soutien-gorge. Par exemple : tour de dos de 85 cm et tour de poitrine de 100 cm équivaut généralement à un 85C chez la plupart des marques françaises. Ce résultat doit encore être comparé aux systèmes anglo-saxons pour éviter toute confusion durant l’achat en ligne ou en voyage. Se renseigner avant sur la grille adoptée par l’enseigne limite bien des surprises.
Repérer un mauvais ajustement : signes qui ne trompent pas
Un soutien-gorge qui blesse, dont la bande dorsale remonte ou dont les bretelles glissent, n’est clairement pas adapté à votre morphologie. Un autre indice : la poitrine n’est pas maintenue, ou les bonnets baillent. Il peut être judicieux de questionner la taille choisie, ou tout simplement la coupe du modèle. Tester plusieurs tailles proches permet souvent de corriger l’un ou l’autre détail gênant.
Aucune hésitation : essayer, tester, comparer
Lors de l’achat, inutile de se restreindre à une taille unique : comparer deux tailles voisines, ou même des modèles différents, permet de ressentir la sérieuse différence entre une taille “habituelle” et la véritablement adaptée. Bien des consommatrices se découvrent soudainement plus confortables, et parfois surprises d’apprendre qu’elles faisaient fausse route depuis des années.
Et pour les maillots de bain…
Ce que beaucoup ignorent : la numérotation des maillots diffère parfois de celle de la lingerie classique. Avant achat, bien se référer au guide des tailles de la marque limite les mauvaises surprises et garantit que la poitrine sera accueillie sans serrer ni flotter, à la piscine comme à la plage.


