plasma riche plastique

Avec les avancées technologiques, la médecine a énormément progressé depuis deux siècles. Ainsi, en 1865, Max Schultze découvre l’existence des thrombocytes, ou plaquettes sanguines, qu’il décrit comme des « petits disques ». Et en 1882, Giulio Bizzozero identifie leur action dans la coagulation sanguine. Depuis, les rôles attribués aux plaquettes par la médecine se sont multipliés à tel point qu’aujourd’hui, la technique du plasma riche en plaquettes, ou PRP, permet de d’envisager les progrès les plus fous. Mais qu’est-ce au juste que cette technique ?

Quel est le rôle de ces plaquettes contenues dans le sang ?

Avant d’aborder la question du plasma riche en plaquettes, il convient de comprendre précisément le rôle de ces plaquettes contenues dans le sang. Ainsi, ces thrombocytes sont des cellules ayant un effet crucial dans la coagulation sanguine. Elles sont produites dans la moelle osseuse et circulent dans le sang en étant prêtes à intervenir en cas de lésion vasculaire. Lorsqu’une lésion survient, exposant le collagène et d’autres substances sous-endothéliales, les plaquettes y adhèrent et libèrent certaines substances salvatrices.

Elles s’agglomèrent alors les unes aux autres, formant un « bouchon plaquettaire » qui contribue à arrêter le saignement. Outre leur rôle dans la formation du caillot primaire, les plaquettes libèrent des facteurs de croissance et d’autres molécules qui favorisent la réparation tissulaire et la cicatrisation. Ainsi, les plaquettes jouent un rôle essentiel : sans elles le corps serait vulnérable aux saignements incontrôlés, ce qui pourrait être fatal. Voyons maintenant à quoi sert la technique du plasma riche en plaquettes chez Rénecia, une clinique parisienne spécialisée en soins dermatologiques et esthétiques.

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Les techniques de soin fondées sur l’utilisation du plasma riche en plaquettes, ou PRP

Avancée technologique fondée sur la découverte des thrombocytes, le plasma riche en plaquettes, ou PRP, est un concentré de plaquettes obtenu à partir du sang d’un patient. Pour le produire, on lui prélève une certaine quantité de sang, puis on le soumet à une centrifugation pour séparer ses différents composants. Comme le PRP contient une concentration élevée de plaquettes, de facteurs de croissance et d’autres protéines bioactives qui favorisent la cicatrisation et la régénération des tissus, il est particulièrement adapté pour la mésothérapie du visage par exemple.

En effet, grâce à ces propriétés, le PRP est utilisé dans diverses applications médicales, notamment en orthopédie, en médecine du sport, en chirurgie esthétique, et en dermatologie pour stimuler la régénération tissulaire, accélérer la cicatrisation des plaies et traiter diverses affections. Il peut aussi être utilisé pour soulager les trouble de l’érection chez l’homme. On précisera que le traitement au PRP est évidemment autologue, c’est-à-dire que le patient reçoit son propre plasma, pour réduire les risques de réactions dangereuses.

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Les caractéristiques d’un plasma riche en plaquettes

Chez les scientifiques, il est aisé de différencier un plasma normal d’un plasma riche en plaquettes. Cela peut se faire par plusieurs moyens. D’abord, question concentration, il faut savoir qu’un plasma normal contient généralement entre 150 000 et 350 000 plaquettes par microlitre de sang, tandis que le PRP peut présenter plusieurs fois cette concentration. Cet enrichissement est dû au processus de centrifugation lors de la préparation du PRP, qui concentre les plaquettes.

Visuellement cette fois, ce PRP très utile dans le domaine de la chirurgie esthétique peut avoir une apparence légèrement plus trouble ou jaunâtre que le plasma normal, en raison de la plus grande quantité de plaquettes et de facteurs de croissance qu’il contient. Toutefois, cette différence visuelle peut être subtile et ne doit pas être le seul critère de différenciation. Pour une distinction précise, une analyse au microscope ou une numération plaquettaire à l’aide d’un compteur cellulaire sont nécessaires.